PRESENTATION
Neuville en Avesnois - sa région
Commune du parc naturel régional de l'Avesnois, Neuville se tourne vers le Valenciennois, le Quercitain, plutôt que vers Avesnes, la sous-préfecture à l’origine de ce nom.
C’est un petit village accueillant qui a poussé autour de son église fortifiée du XIVe et le long de la route qui mène d’un côté à Salesches et de l’autre à Vendegies au bois : autant de grains d’un chapelet qui s’égrène entre le Quesnoy et la forêt de Mormal.
On s’y promène plutôt qu’on ne s’y déplace. Il y a peu de circulation, la route est tranquille et sinue, s’ouvrant sur des paysages bocagers. Elle n’est jamais très loin du Saint Georges et de ses truites, et si elle s’en éloigne, c’est pour se rapprocher des Harpies ou du ruisseau de la Fontaine Lecomte.
Les villages se piquent de coquetterie et continuent d’héberger une vie rurale - l’élevage y est encore actif - qui cohabite avec des initiatives touristiques de citadins séduits par un rythme paisible, comme l'illustre le centre de soins relaxants voisin, aménagé dans une grange, à Vendegies.
Neuville est un classique de l’Avesnois, que tout Nordiste de souche, décrirait ainsi à grands traits sans même s’y être rendu :
Un petit village séparé de ses voisins par quelques kilomètres de champs et repérable au sommet de son clocher.
Dans ces champs, vallonnés, parfois entourés de haies, des vaches et des pommiers.
D’autres champs consacrés à une production plus intensive et diversifiée tissent un patchwork évoluant selon les saisons.
Des routes encaissées enchaînent montées et descentes et attirent les cyclistes (la « Petite Suisse » du Nord ai-je lu sur une publication rédigée par un attaché de communication n’ayant pas vraiment le sens de la litote), en particulier ceux du Paris-Roubaix qui passent par Solesmes.
Pour les marcheurs, de nombreux chemins sont balisés ; l’un d’eux passe à une centaine de mètres du gîte, devant la brasserie Dreum.
A une dizaine de minutes, la forêt de Mormal sert de terrain de jeu aux sportifs, rêveurs et amateurs de sensations rares puisqu'on peut y entendre le brâme du grand cerf élaphe.
Une chose encore, qui ne vient pas spontanément à l’esprit car elle n’apparaît qu’à la tombée de la nuit, une richesse que le plus fortuné des citadins ne peut plus s’offrir : les étoiles.
Les soirs bleus d'été
Et parmi ces citadins repentis ayant fait le choix de la campagne : votre hôte.
Ayant traversé à pied les Ardennes, les Vosges, et plusieurs fois les Pyrénées - dans leur longueur de 900 km, sinon c'est trop facile - on peut dire que je suis quelqu’un qui a beaucoup marché et qui connaît l’importance du repos.
Lorsqu'il m'est venu l'idée d'ajouter une activité plus naturelle à mon quotidien, il a suffit de regrouper les diverses recettes qui m'avaient séduit lors de mes périples.
C'est pourquoi les hébergements sont d'abord construits autour de la notion d'intimité et de grand confort.
Une fois que vous avez rechargé vos batteries, la région offre alors de nombreuses distractions.
Et pourquoi pas...
Par les soirs bleus d'été, aller dans les sentiers...